Tout est dans l’image : pour vendre votre maison, créez une première impression positive
Le décor a plus d’importance pour les hommes (41 %) que pour les femmes (30 %)
TORONTO, le 16 fév. /CNW/ – Le vieil adage voulant qu’on n’ait qu’une chance de faire une première impression réussie s’applique particulièrement bien aux vendeurs qui font visiter leur maison alors que le marché, comme aujourd’hui, est très concurrentiel. Le marché du printemps approche à grands pas, et beaucoup de propriétaires se demandent quoi faire pour préparer le mieux possible leur maison à la mise en vente. D’après un sondage réalisé auprès d’acheteurs potentiels, dont les résultats ont été publiés aujourd’hui par Services immobiliers Royal LePage, les vendeurs auraient avantage, avant de faire visiter leur maison, à en faire plus autour de la maison que les rénovations nécessaires. En fait, l’amélioration de la décoration contribue à donner une bonne impression aux acheteurs et peut même avoir un effet sur la valeur marchande de la résidence. Le Sondage 2006 de Royal LePage sur l’embellissement des maisons avant leur mise en vente (réalisé par Maritz Research) révèle que les rénovations rehaussent souvent la valeur d’une résidence, mais qu’il peut être nuisible d’avoir trop d’éléments d’un style unique au moment de la mise en vente.
Trente-six pour cent des acheteurs potentiels interrogés se déclarent disposés à payer plus cher pour une maison au décor remis à neuf. Fait étonnant, ce sont plutôt les hommes que les femmes qui considèrent la décoration comme une nécessité : 41 pour cent des hommes et 30 pour cent des femmes se disent disposés à payer plus cher pour une maison dont la décoration a été rafraîchie. »La première impression est la clé de l’immobilier : les acheteurs se font souvent une idée d’une maison quelques minutes à peine après en avoir franchi le seuil, » affirme Dianne Usher, directrice principale de Services immobiliers Royal LePage. « L’immobilier commence à ralentir dans beaucoup de marchés canadiens; il devient donc encore plus crucial d’impressionner les acheteurs. La meilleure façon d’y arriver, c’est de combiner les bonnes rénovations et un décor moderne et de bon goût. » D’ajouter Mme Usher : « C’est un espace contemporain, sans trop d’objets personnels et de couleur neutre, qui plaît au plus grand nombre d’acheteurs et qui donne les meilleurs résultats pour la vente d’une maison. » Interrogés à savoir pour quel type d’améliorations ils seraient enclins à payer un supplément, 79 pour cent des acheteurs se déclarent disposés à payer plus cher une maison dont on a rénové la cuisine. En revanche, moins de la moitié (42 %) de ces acheteurs disposés au départ à payer plus cher accepteraient de verser plus d’argent pour une cuisine rénovée dans un style qui n’est pas de leur goût (sept points ou plus sur une échelle de 1 à 10, où 10 signifie « très probable que je paierais quand même plus cher »).
Proportion d’acheteurs disposés à payer plus cher pour chaque caractéristique
Cuisine rénovée 79 %
Salle de bain rénovée 73 %
Fenêtres neuves 70 %
Planchers neufs 62 %
Décor modernisé 36 %
En outre, si 47 pour cent des acheteurs déclarent que la nécessité d’effectuer des rénovations majeures est le facteur qui aurait l’influence la plus négative sur leur décision d’achat, une proportion d’acheteurs non négligeable (11 %) est d’avis que le besoin de changements majeurs à la décoration aurait le plus d’incidence sur leur décision. Seulement six pour cent des acheteurs affirment que c’est la nécessité d’effectuer des rénovations mineures qui aurait l’influence la plus négative sur leur décision d’achat. »On ne vend pas une maison comme on l’habite. Si vous faites des rénovations dans le but principal d’en augmenter la valeur en vue de la mettre en vente, il faut que ce soit dans le style qui plaira au plus grand nombre d’acheteurs », explique Timothy Badgley, décorateur et propriétaire d’Acanthus Interiors, à Port Hope, en Ontario. « Les rénovations n’ont pas toutes la même valeur. Le style et le décor ont une importance particulière dans le cas des rénovations importantes, parce que la modification de ces aspects coûtera cher à l’acheteur, un facteur qui peut devenir prépondérant lors de la décision d’achat. »
Ce que les gens achètent, c’est un milieu de vie, pas une maison
Pour les experts de l’industrie, « embellir » une maison consiste à faire le grand ménage et à la décorer afin de bien présenter ses caractéristiques et de la rendre plus attrayante aux acheteurs potentiels. L’embellissement repose sur des techniques simples que n’importe qui peut mettre à profit pour créer une forte impression chez le visiteur, ce qui peut faire toute la différence quand il s’agit de vendre une maison rapidement et à sa pleine valeur. Si l’illusion de l’espace entre pour une bonne part dans l’embellissement d’une maison, il peut être nuisible d’avoir trop d’espace vide. Interrogés sur l’état dans lequel ils préfèrent voir une maison qu’ils envisagent d’acheter, une majorité d’acheteurs (56 %) déclarent qu’ils préfèrent visiter une maison vide, tandis que 23 pour cent des acheteurs préfèrent visiter une maison meublée. Timothy Badgley affirme cependant que c’est une erreur de ne pas placer quelques meubles dans les espaces vides pour les embellir. »Les gens achètent un milieu de vie, pas une maison », explique-t-il. « On pense souvent à tort qu’en visitant des maisons vides, on aura une bonne idée de l’espace disponible, mais en fait, il est difficile de bien s’imaginer les dimensions d’une pièce s’il n’y a pas quelques meubles et autres objets qui servent de point de référence. » M. Badgley ajoute : « Dans une pièce vide, l’acheteur risque davantage de s’attarder à des détails négatifs au lieu de se faire une idée de l’espace global et de la continuité entre les pièces. » Aussi, dans un espace de forme irrégulière, l’acheteur aura souvent beaucoup de mal à visualiser l’aménagement des meubles. Il est d’autant plus important de mettre en scène les pièces vides dans les petites maisons, où il est parfois difficile d’évaluer s’il y a assez de place pour les meubles. »Avec la croissance des projets de copropriété, nous constatons une nouvelle tendance à mettre en scène les appartements condominiaux vides », affirme Mme Usher. « Dans les nouvelles unités, l’espace tend à être très restreint, et les acheteurs ont souvent du mal à visualiser la façon d’y installer leurs meubles. L’embellissement aide vraiment l’acheteur à se voir dans l’espace. »
Il s’agit de plaire à tous les sens
La plupart des vendeurs savent que la propreté et l’ordre général ont de l’importance pour les visiteurs; cependant, beaucoup négligent l’importance d’éliminer les odeurs. D’après le sondage, 53 pour cent des acheteurs croient que les odeurs fortes comme celle des animaux ou de la cigarette ont davantage d’incidence sur leur impression d’une résidence que la propreté et l’ordre général, les murs de couleurs vives, la vétusté de la façade ou l’aménagement paysager. »Souvent, les gens qui fument ou qui ont des animaux de compagnie sont tellement habitués à l’odeur qu’ils ne la remarquent pas », explique Dianne Usher. « Nous recommandons toujours à nos vendeurs de demander l’avis de quelqu’un sur leur maison afin de savoir comment les acheteurs potentiels la verront. »
On veut bien investir de l’argent dans une maison « idéale », mais pas du temps dans la rénovation
D’après le sondage, les acheteurs sont disposés à payer le prix nécessaire pour trouver la maison de leurs rêves, et la majorité d’entre eux préféreraient payer une maison plus cher que d’investir du temps à la rénover eux-mêmes après l’avoir achetée. Les résultats indiquent que 63 pour cent des acheteurs préfèrent une maison plus chère qui n’a pas besoin de rénovation qu’une maison moins chère qu’ils devront rénover. En outre, si 65 pour cent des acheteurs sont d’avis qu’il faut dépenser plus de cinq mille dollars pour moderniser une maison qu’on vient d’acheter de façon à la rendre à son goût, une majorité d’acheteurs (57 %) accepteraient tout juste de passer jusqu’à six mois à moderniser la maison qu’ils viendraient d’acheter, tandis que neuf pour cent des acheteurs envisagent uniquement d’acquérir une maison n’ayant pas besoin de changement.
Autres résultats du sondage
Cinquante-huit pour cent des acheteurs interrogés se déclarent disposés à prendre une décision après avoir visité 10 maisons ou moins, tandis que 11 pour cent des acheteurs croient qu’il leur faudra visiter plus de 20 maisons pour prendre une décision en connaissance de cause. - Une majorité écrasante de répondants (83 %) considèrent assez ou très importante l’évaluation que fera leur agent de la maison. Cela veut dire que le vendeur doit impressionner à la fois les acheteurs potentiels et les agents, qui sont des experts du marché local. Cette dynamique fait monter la barre pour quiconque veut vendre sa maison. - Interrogés à savoir quelle pièce de la maison a le plus d’incidence sur leur décision d’achat, 52 pour cent des acheteurs répondent que c’est la cuisine et 25 pour cent, le salon. Pour une proportion étonnamment faible d’acheteurs (5 %), c’est la salle de bain qui a le plus d’incidence. - Vingt-sept pour cent des répondants cherchent à acheter une maison ou une copropriété d’ici cinq ans.
Le sondage Royal LePage sur l’embellissement de sa maison avant de la mettre en vente a été réalisé par la firme Maritz Research, du 26 au 31 janvier 2006. Ce sondage se fonde sur un échantillon de 2 002 Canadiens adultes, sélectionnés au hasard. Plus précisément, la recherche portait sur les personnes qui pourraient acheter une maison ou une copropriété d’ici cinq ans. Etant donné cette particularité de l’auditoire cible, seulement 508 des personnes interrogées répondaient aux critères du sondage. Avec un échantillon de cette taille, la marge d’erreur des résultats est de +/- 4,35 pour cent, 19 fois sur 20. Ces données ont été statistiquement pondérées pour s’assurer que la composition régionale et la composition âge/sexe de l’échantillon reflètent la population canadienne actuelle selon les données du recensement de 2001.
Royal LePage est le plus important fournisseur de services de franchises du Canada pour le courtage immobilier résidentiel, grâce à son réseau comptant plus de 11 700 agents et représentants dans 600 emplacements au Canada et opérant sous les noms de marque Royal LePage, Johnston and Daniel, Trans- Action et Realty World. Royal LePage gère le Royal LePage Franchise Services Fund, fonds de titres à revenu fixe inscrit à la Bourse de Toronto, sous le symbole « RSF.UN ». Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.royallepage.ca.